posté le 04-03-2009 à 03:41:44
Je m'en suis allée,
Sous la pluie battante m'abandonner,
De corps dénudé,
Des cheveux en liberté.
Et mon coeur battait,
Et mon coeur tres fort battait.
Et les larmes de mes yeux crispés
Coulaient, coulaient
Et les larmes de mes yeux et la pluie se mêlaient.
Et mon corps tout entier,
Frissonnant.
Je crourais, je courais,
Jusqu'à en perdre haleine, je courais.
Je voulais
Mon corps, mon âme purifier,
Des offenses qui m'avaient blessée,
Des offenses qui m'avaient déchirée,
Je voulais mon corps, mon âme libérer.
Et cette pluie qui tombait,
Venus de quelques gros nuages noirs, lâchant, enflés,
A l'image de mon coeur serré,
A l'image de ma gorges nouée,
Alors m'apparaissant
Comme un cadeau inespéré.
[align=center]Point d'étoile, il n'y avait,
Pour m'éclairer,
Pour m'accrocher.
Douloureux regret.
Mais ce ciel de nuages surchargés
En cadeau m'avait envoyé
De l'eau en quantité,
De l'eau pour tenter de recouvrer la pureté
Ô la pureté
Quel bienfait
Et puis mon coeur s'est apaisé,
Mon âme s'est apaisée,
Et puis mon coeur s'en est allé,
Mon âme s'en est allée
S'abandonner,
En toute liberté,
Quelque part, dans mon petit coin secret
Là-haut sous la voûte étoilée,
Mon refuge préféré,
Mon havre de Paix.