Je me promenais un soir d'été,
Le soleil avait de la peine à se coucher.
Je me baladais, l'esprit perdu,
Entre pensées intimes... et tordue.
Puis la lumière a décidé de s'en aller,
De cacher ses couleurs derrière les montagnes,
Et comme les nuages empêchaient la lune de briller,
J'ai décidé d'attendre que la fatigue me gagne.
Et j'ai marché sans cesse, sans plus
Sentir mes jambes qui s'alourdissaient.
Et c'est dans un soudain rayon de lune,
Que j'ai vu la main qu'on me tendait.
Et sans hesiter, j'ai d'abord souri
Comme une imbécile à cette main inconnue.
Puis d'un instinct fragile, je l'ai saisie,
La main que l'ange me tendait toujours plus...