Jeudi 15 heure de l'après midi
Elle met un pied devant l'autre
Et regarde les autres
Elle monte dans le train de banlieue
D'à du monde elle se pose au milieu
Les gares passent
Elle s'y est faite c'est comme as
Sept lascars montent
Tout le monde baisse le regard
Ils s'assirent à côté d'elle
Elle ne veut pas de querelle
Et regarde par la fenêtre les hirondelles
Les sept lascars parlent fort d'elle
La juge, l'insulte de sale pute
Elle prend son courage en main
Elle n'avait pas l'âge putain
Un des mecs lui chope le bras
Et la déshabilla...
Les sept hommes l'on violé
Chacun leur tour près à y retourner
Dans le train personne n'a bougé
Ne ceresse que tirer l'alarme
Mais non ils préfèrent laisser couler les larmes
La fille est morte
Elle a ouvert la porte du paradis
Quand à nos sept bandits
Eux, ils sont toujours en vie
Et les passagers du train
Continueront leurs quotidien
Pensant que tout va bien
Sans faire le lien entre leurs passivité
Et le viol qui aurai pu être évité.
Jeudi 15 mars 2000, au journal de 20 heures, Mort d'Isabelle violée par sept hommes
Dans le train personne n'a bougé,De toute façon demain tout le monde aura oublié ...