posté le 03-03-2009 à 17:16:14
Il y'a des mots parfois qui s'imposent
Quand les silences deviennent overdose
Des paroles qui s'envolent et qui osent
Que l'on égraine en vers ou en prose
Il y'a des souffles qui se perdent encore
Au creux d'une oreille, contre un corps
Lorsque d'amours on aime et qu'on adore
Comme si le temps jamais plus ne s'endort
Il y'a des caresses qui tendrement s'égarent
Sur les contours d'un visage, d'un regard
Du bout des doigts se promenant au hasard
Empruntant des chemins, des quais de gare
Il y'a des battements de coeur qui s'affolent
Accouchant de frissons qui rendent l'âme folle
De nos déraisons en accords de farandole
Nous entraînant entre vertiges et cabrioles
Il a des regards qui parlent sans dire un mot
Des étoiles qui s'allument à fleur de peau,
Scintillantes de désir jusqu'au creux du dos,
Lorsque deux corps résonnent au même tempo.
Il y a des doigts qui se cherchent sans fin
Se frôlent et se nouent en de tendre câlins,
S'arrimant à l'autre lorsque monte la faim,
Premier pas vers de tendres caresses satin.
Il y a ce Nous, petit bout de Toi et Moi,
Celui qui fait d'amour passion notre loi
Qui gronde parfois en corps en fols émois
Vibrant en nos âmes des milliers de fois.