posté le 03-03-2009 à 16:37:19
Un jour où le soleil se couchait,
les yeux pleins de peine, je m'allongeais
sur cette grêve blanche et je pensais,
à l'amour qui un jour s'en est allé.
Mais à quoi bon sans cesse se ressasser,
toutes les choses vécues les jours passés!
Il faut que tout ç'la cesse c'est décidé!
Du crépuscule passé, à cette aube qui née...
Je m'en remets à toi ô Déité,
mystère enigmatique ô destiné,
auquel je ne crois plus, dis moi? est-ce un pêché?
En qui je voudrais croire, pour un jour pardonné,
à mon esprit impur, bien loin de tes idées.
Ô seigneur dis moi.. aurais-tu la bontée
de redonner la vie et de réanimer
l'amour qui un beau jour fut alors crucifié,
en plein centre du coeur par des hommes sans pitié..
Il n'en reste rien, d'amour je suis vidé,
durant tout le temps de cette longue traversée,
dans ce désert aride ou je me suis damné,
sur le chemin de croix qui m'était destiné
Il ne reste de moi, de mon âme passé,
que quelques vertus et principautés.
Archange maudit, je suis condamné,
et l'amour déchu pour l'éternité.
ö ange des ténèbres toi qui est né
de ce nom latin, bien trop vite renié,
patronyme du passé que tu as tuméfié
je t'implore s'il te plaît, arrête de t'acharner!!
si seulement tu pouvais, simplement m'oublier...