Le regard est passionné,
Brûlant, parfois habité,
Le regard est sans pitié,
Blessant, souvent déchaîné,

Mais que peut-on voir dans le mien,
N'y a-t-il que des rêves éteints,
Des cendres d'anciens feux allumés,
Des sentiments de femme blessée,

Si j'avais les clés, pour m'aider à supporter...
Les "je t'aime" balancés,

Les photos enflammées,
Qui m'empêchent d'oublier,
Que je n'ai jamais aimé,

Les écrits passionnés,
Les flammes déclarées,
Qui m'empêchent d'oublier,
Qu'on ne m'a jamais aimée.

La tolérance, celle qui dérange
La différence de l'autre qui nous arrange
d'un seul regard, le desespoir
se lit sur le visage d'un blanc comme sur un noir
le gris est maudit parce que entre blanc et noir
il a choisi le mélange du hasard.

La tolérance, celle qui dérange
La différence entre homme et femme qui nous arrange
d'un corps à corps, le respect est mort
Homophobie ta peur de l'autre nous fait du tort
Un homme reste un Homme car l'amour est plus fort
même si sa préférence est celle qui fait parler quand il s'endort.

La tolérance, celle qui dérange
La différence entre valide et handicapé vous arrange
du fauteuil en deuil, l'être humain se débat
pour que mentale ou physique la différence ne se voit pas
Fraternité, égalité sont des mots qui ne ce disent pas
par votre simple absurdité la différence est toujours là.

Arrivant à la rivière
Son amour s'était noyé
Il se souviens que naguère
Il était très passionné

Il voguait de bal en bal
Et cherché à être aimé
Ce n'était pas très banal
Que de le voir s'enflammer

Il n'étais qu'un cœur à prendre
Un gentilhomme à surprendre
Un homme prêt à vous aimer

Arrivant à la frontière
Du présent et du passé
Il sentis que ces viscères
Etaient complètement nouées

C'était le fait d'une belle
Qui l'avait ensorcelé
Elle était pour lui nouvelle
Et pourtant il l'a aimée

Aujourd'hui son cœur est pris
Tous les jours il en et surpris
Il n'a rien à regretter

Le voyant dans la rivière
Son amour elle a sauvé
Il et las de cette guerre
Il préfère de loin l'aimer

Il ne vas plus au bal
Que pour l'y emmener
Ce n'est toujours pas banal
De les voir s'enflammer

Leurs amour ils l'ont bâti
Tous les jours ont ils l'on construit
C'est du travail de s'aimer

L'amour meurt par usure
Car ont le crois éternel
Si l'ont veut qu'il perdure
Il faut être une sentinelle

Evitons la rupture
Et sont lot de séquelles
En réparant les fissures
Ont repart de plus belle

Aimer vous sans habitudes
Eviter la lassitude
Travailler à vous aimer

 J'ai vu des tas de choses dans ma vie,
Des choses banales,
Des choses étranges,
Des choses normales,
J'ai même vu un ange.

J'ai vu des tas de lumières,
Entendu des tas de musique,
J'ai connu la guerre,
J'ai même vu le Titanic.

J'ai connu les plus gros orages,
Les plus grosses tempètes,
J'ai vu les plus beaux nuages,
Et les plus belles comètes.

Et ce matin, j'ai ouvert les yeux
Et je les ai vu arriver,
Ces deux avions qui sur mes tours,
Se sont écrasés.

J'ai vu des gens sauter pour échapper aux flammes,
J'ai vu des gens crier et pleurer,
J'ai tout vu moi la vieille dame,
Moi la statue de la liberté...


Poèmes écrits par
Sébastien Bonvalot,
suite aux événements
du 11 septembre 2001.